A voir: La famille Asada au cinéma Cézanne

Pour info
Je recommande ce film à tous: “La famille Asada”. Un jeune photographe devient professionnel en photographiant sa famille.Petit chef d’œuvre du cinéma japonais qui est reprogrammé au Cezanne Renoir à partir du 25. 

Film de Ryôta Nakano

Vous pouvez découvrir la bande annonce sur le site Allo Ciné.
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19595203&cfilm=295759.html

Port de Bouc – CINÉ-PHOTO : FILM la panthère des neiges + ÉCHANGES

VENDREDI 16 DÉCEMBRE À 15H 
CINÉ-PHOTO : FILM  la panthère des neiges + ÉCHANGES 

En partenariat avec le club photographique du Centre d’Arts Plastiques Fernand Léger. 
 La photographie animalière, en présence de Michel Garofano. 
15h : projection du film LA PANTHÈRE DES NEIGES Un film de Marie Amiguet & Vincent Munier, avec Sylvain Tesson, Vincent Munier (FR, 2021, 1h32) Au cœur des hauts plateaux tibétains, le photographe Vincent Munier entraîne l’écrivain Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges. Séance suivie d’échanges et d’un goûter / pot offerts

Plein tarif : 6 € -18 ans et réduit (+ 60 ans) = : 4,5€ -14ans : 4€ carnet 10 places = 45€ /// carnet adhérent = 35€ (adhésion 15€ /an) Cinéma le Méliès, 12 rue Denis Papin 13110 Port de Bouc 04 42 06 29 77 – cinemelies@wanadoo.fr

“3 regards, 1 seule planète” avec Laurent Ballesta, Vincent Munier & Thomas Pesquet

De -120m a 400 kms d’altitude, la vision de 3 ambassadeurs Nikon de renom sur notre planète ne laissera pas indifférent.

Cette conférence est née de l’envie de réaliser une exposition grand format en croisant les 3 regards de ces personnalités exceptionnelles. Le projet n’est pas encore prêt mais on continue de travailler dessus. En voici un avant-goût…  Pour nombre de photographes, la recherche du meilleur « point de vue » est l’une des conditions de réussite d’une image. A la fois graphique et scénaristique, il permet de mieux raconter une histoire. Additionner les regards, c’est certes additionner les points de vues mais c’est aussi le meilleur moyen d’avoir une vue d’ensemble. Pour cette conférence réalisée lors de l’édition 2022 du salon de la photo, halle de la Villette, le vendredi 7 octobre nous vous proposons un casting d’exception. Trois regards sensibles, en recherche de poésie, de beauté. Trois auteurs qui nous offrent trois points de vues complémentaires sur la planète à trois niveaux d’observations inaccessibles pour nombre d’entre nous… La vision « sous-marine » nous est proposée par le photographe biologiste naturaliste et plongeur Laurent Ballesta. Le regard « terrestre » nous est présenté par le naturaliste, photographe et cinéaste Vincent Munier. L’observation « aérienne » nous est offerte par le photographe et astronaute Thomas Pesquet. En maitre du temps c’est Roland Serbielle, Nikon France qui anime cette conférence. Une conférence en plusieurs parties, et un scénario qui dans un premier temps vous présente leurs aires de jeux respectives et leur manière de travailler, de capturer les images. Occasion unique de suivre Laurent dans une passe à requins, accompagner Vincent à la recherche de la panthère des neiges et observer en compagnie de Thomas les paysages qui défilent derrière les hublots de l’ISS. Particularité de ses trois aventuriers qui écrivent en image leurs histoires, ils ont eu là l’opportunité de travailler ensemble et vivre des moments forts lors de la mission Antarctica pour Vincent et Laurent et lors d’un live extrême « apéro zoom » entre Laurent confiné dans sa capsule à -120m sous l’eau et Thomas confiné en orbite à plus de 400 Km. Comme nombre de photographes, ils ont réalisé des images qui ont marqué leurs parcours et nous commentent une sélection de photos qui leur tiennent à cœur. Cette conférence se termine par la projection de leurs travaux, et, quel que soit leur lieu de captation, les images se répondent via des formes, des couleurs, des lignes d’horizon, des structures, des détails. De ce diaporama se dégage une poésie et sensibilité commune, un autre regard sur notre planète, la Terre. Pour illustrer leurs domaines de compétences respectives, nous avons installé en face de chacun d’eux les appareils Nikon qui symbolisaient les aventures dont ils rêvaient alors qu’ils n’étaient qu’enfants. Ainsi, Laurent a le premier appareil capable de descendre à 50 m sans caisson, le Nikonos 1 monté d’un 15 mm Nikkor et enrichi d’un viseur spécial. Appareil fabriqué de 1963 à 1968. Vincent est doté du Nikon F3 Press, présenté en 1983, et considéré comme l’appareil le plus apte à barouder. Monté du fameux 400 mm 2.8 AIS, commercialisé en 1985, l’objectif de rêve des animaliers, car, enrichi d’un TC 14 il se transforme en un 560 mm f4 et un 800mmf5.6 avec un TC 201. Pour Thomas, il s’agit d’un rare Nikon F3 « NASA » spécialement développé pour la NASA. Il en existe 50 exemplaires et ont la particularité d’avoir une typographie plus grande pour pallier aux problèmes de vision dans l’espace, une alimentation spécifique du moteur, une prise en main plus facile avec des gants, des huiles lubrifiantes dédiées et résistantes aux hautes et basses températures, une attache rapide sous le boitier (NASA). L’optique est 35mm f1.4 spécial Nasa. L’appareil fut embarqué dans la navette spatiale américaine Columbia et a volé des missions STS 03 à STS 015. N’hésitez pas en commentaire à rebondir sur vos passages préférés, à témoigner de vos engagements personnels. Même si aucune réponse directe ne vous est apportée, vos écrits leurs seront partagés. Une conférence rendu possible grâce à la complicité des équipes de : – Laurent Ballesta – Expéditions Gombessa, Sylvie Jaumes – Vincent Munier – Kobalann et Marine de Lacoste et Léo-Pol Jacquot – Thomas Pesquet – ESA et Adelaïde Thomas – Nikon France – Nicolas Gillet /Coordination générale, Alexandre Dino/ promotion on line, Roland Serbielle /scénario et montages des contenues vidéos. – Diaporama final – Alexis Rieger, Artbreakerz – Appareils légende – Thierry Ravassod, musée de la photographie de Saint Bonnet de Mure. – Boucles Musicales – Audiothèque Gombessa productions, La Panthère des Neiges Nick Cave, Warren Ellis, Philippe Férec. – Captation Montage – Alexis Rieger, Artbreakerz – La Villette – Karima Allaoui et l’ensemble du staff Sécurité

Le photographe Michael Kenna fait don de toute son œuvre à la France

Scoop à Paris Photo 2022. C’est la ministre de la Culture qui l’a révélé en direct. Le photographe britannique de renommée internationale Michael Kenna fait don, par convention notariée signée le 10 novembre 2022, de l’intégralité de son œuvre photographique à l’État français. Elle sera conservée par la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) au fort de Saint-Cyr à Montigny-le Bretonneux (Yvelines).

L’article complet sur le site du figaro ICI

Gerda Taro

Le texte est extrait de ” L’ombre d’une photographe” de F.Maspéro, Histoire de faire sortir de l’ombre cette photographe, compagne de Capa , morte à 26 ans pendant la guerre d’Espagne.
(Les deux images ne sont pas présentes dans le livre)

Gerda Taro, (Gerta Pohorylle 1910-1937) a vécu dans l’ombre de Robert Capa. Compagne du célèbre
photographe de guerre, Gerda, aussi photographe, a partagé durant 3 ans la vie et l’activité de Robert Capa.
C’est elle qui trouva le pseudonyme de Capa “ c’était plus vendeur”. Leurs premiers reportages communs
étaient signés Capa.

La nuit de la mémoire est plus terrible que la mort disait Homère. Gerda Taro devait sortir de l’ombre.
François Maspero la fait revivre dans son livre : L’ombre d’une photographe, Gerda Taro.

Dans l’extrait  qui suit il n’est pas question de faits historiques sur la guerre d’Espagne vécus par  Gerda
mais d’analyse d’image. J’ai pensé que ce regard de l’auteur sur ces deux images pouvait vous intéresser.


(….Il arrive que dans le cadrage commun de
Gerda et de Capa, nous ayons 2 prises de vue différentes, presque simultanées,d’un même sujet: un cliché 24×36 et un cliché 6×6 (…..).
On se souvient que Gerda travaille de préférence avec le Rolleiflex et Capa avec le Leica,
on peut attribuer la photo 6×6 à la première et la 24×36 au second.Le jury exigeant d’un de
ces concours d’amateurs où est primée avant tout la perfection technique retiendrait
probablement celle de Gerda: le cadrage, plus large, plus aéré, donne davantage de relief
aux personnages, la lumière est plus contrastée, on voit les arbres du jardin, la main libre de
l’homme joue le rôle de l’élémentaire et obligatoire premier plan. Celle de Capa, plus serrée,
manque de relief, le cadrage est désinvolte là où, chez sa compagne de travail, il trahit
l’application. Gerda s’est planté bien en face, elle s’est focalisée sur la scène au point de
l’isoler au centre du décor. Capa l’a prise d’un peu plus haut et le résultat est que l’on devine,
coupé, un autre personnage assis, et, derrière, les pieds d’un promeneur qui ne devraient
pas être là sauf pour montrer que non seulement le photographe se fiche éperdument de ce
genre de détails perturbateurs mais qu’au contraire, ils sont pour lui bienvenus. Si bien que
l’on trouve, dans le peu d’espace qui reste ménagé, une vie qui n’existe pas sur le cliché de
Gerda,une vie animée encore par des taches de lumière éparses qui évoquent le soleil jouant
sur le sol, invisibles chez elle.Laquelle de ces 2 photos est la “meilleure”? La diffèrence de
maniement des appareils, plus immédiate et spontanée avec le Leica placé directement
contre l’oeuil, plus lente et réfléchie avec le rolleiflex à hauteur de la poitrine, empêche de
conclure à une différence de nature dans la conception même du travail.Tout juste peut-on
penser, que Gerda, qui est encore à ses débuts, vise à plus de perfection dans l’art de faire
une “belle” photo et qu’elle est plus attachée aux conventions qui sont censées régir la dite
beauté*…)
*Bien entendu,cette brillante analyse tombe d’elle-même au cas où nous serions devant l’hypothèse inverse:
ce serait Gerda qui aurait utilisé le Leica, et Capa le Rollei.Il suffirait d’inverser le commentaire.
Démonstration, en somme, qu’en matière de commentaire et de critique photographiques on peut finalement
dire n’importe quoi…et retomber sur ses pieds.
Textes extraits du livre de François Maspéro: L’ombre d’une photographe,Gerda Taro

La photographie devient un « sous-art »

Voici un article relayé par Michel Yevnine concernant la réorganisation du ministère de la culture et la place qui reste allouée à la photographie au sein de cette institution.

Suppression de la délégation à la photographie qui devient un “bureau” de la délégation aux arts visuels.. Avec les conséquences que l’on peut craindre de ce type de réorganisation.

Vous trouverez l’article complet ICI (sur le site de la revue Fisheye)

Apprenez la photo avec Studio Jiminy

Ou pas…
La fédération photo a fait parvenir à ses adhérents l’information d’une promotion pour les cours photo en ligne de Studio Jiminy (9,90 € par mois au lieu de 19.90 €), promo ouverte à tous..

Personnellement, j’ai essayé pendant quelque temps de suivre ces formations qui se présentent sous forme de vidéos où l’on suit un photographe dans son activité. Certaines sont très bien réalisées, pour d’autres on reste un peu sur sa faim, mais l’ensemble est assez agréable si on a le temps de suivre ces vidéos (chaque vidéo dure à peu près une heure)..

Confinement oblige, beaucoup ont un peu plus de temps, donc c’est une option qui peut être intéressante..

Mais indépendamment de ces formations, Studio Jiminy met également en ligne sur YouTube des entretiens avec des photographes, c’est gratuit et personnellement, j’ai beaucoup apprécié celui avec Diane Dufraisi sur la photo Urbex. Je n’ai pas eu le temps de tous les visionner, mais je compte bien poursuivre (vous pouvez éviter la première sur “Le jeu” à moins que vous ne souhaitiez devenir photographe professionnel).

Et si vous avez d’autres sites de formation qui vous ont plu, faites le nous savoir 🙂

En espérant que le temps ne vous parait pas trop long et que tout se passe bien chez vous.

Gildas