Le mot de la présidente (01/02/20)

Depuis plus d’un an, l’atmosphère est plus que morose. Après la grande phase « jaune » nous avons connu un automne et un début d’hiver « rouge » : grèves, blocages, manifestations à répétition… population divisée entre « pro » et « anti », résignée, souvent.
Dans notre cadre, notre commune, notre quartier, nous aspirons à maintenir des liens de convivialité, d’entraide. Nous essayons de développer au mieux les activités et les actions de l’association, qui célèbre cette année son cinquantenaire.
C’est en effet en 1970 que s’est créé le CIQ de la Salle (comité d’intérêt de quartier) au début de la construction des lotissements : il s’agissait de faire valoir auprès de la mairie de l’époque, les intérêts
des nouveaux arrivants, leurs besoins en équipements divers.
Rapidement transformé en ADS (animation et développement de la Salle), l’association a grandi, s’est diversifiée, est devenue plus ludique, culturelle.
En 2004, elle devient ADSB (animation, développement du sud de Bouc), en prenant en compte l’expansion toujours plus importante de l’urbanisation de la zone.
Animatrice à part entière du quartier, partie prenante de nombreux projets et actions (défense de l’environnement, problèmes posés par la mine – années 1990/2005 – etc..), elle propose à ses adhérents (plus de 400 aujourd’hui) de nombreuses activités qui connaissent un succès toujours plus grand.
Pour célébrer dignement les 50 ans de notre association, de nombreuses activités spécifiques sont proposées depuis le mois de novembre dernier, sorties exceptionnelles, animations, repas,
conférences…
En juin, la fête traditionnelle sous les platanes aura lieu le samedi 20, mais surtout nous vous réservons un mois de septembre très animé (exposition au château, spectacle et repas à la Salle, rallye pédestre dans le village…).
Pour mener tout cela à bien – et en particulier l’exposition- nous avons besoin de vous : nous sommes à la recherche de tout document sur le quartier depuis le début du XX° siècle (photos,
cartes, plans…) : le temps pour nous de les scanner/ photographier et nous vous les restituerons.
Je ne voudrais pas achever cet éditorial sans rappeler toute l’implication des bénévoles de l’association, d’hier et d’aujourd’hui : sans elles/ eux, l’ADSB n’existerait pas. Sans leur dévouement sans faille, tout au long de l’année dans les 12 activités différentes, sans leur présence permanente, leur bonne humeur, leur investissement sans cesse renouvelé, notre association ne serait pas parvenue à cet âge vénérable et ô combien symbolique : j’espère, tout comme eux, qu’elle pourra œuvrer encore, les 50 prochaines années.