Imaginez que vous soyez en 1720, en Provence, pendant la grande peste… vous avez dû avoir besoin d’une attestation de déplacement pour circuler …. Comme celui-ci
Maintenant, faisons un petit saut dans le temps ; vous voilà en 1813 ; la Prusse vient de déclarer la guerre à la France ; puis c’est le tour de l’Autriche… votre profession vous obligeant à circuler d’un point à un autre de la France… vous avez dû avoir besoin d’une attestation de déplacement pour circuler …. Comme celui-ci
Revenons à 2020 ; nous avons eu besoin d’une attestation de déplacement pour circuler …. Comme celui-ci
l’Histoire est un éternel recommencement !
Merci à Barbara, Claude et Jeanine!
Les généalogistes de l’ADSB confinés mais très actifs!
Un cousin germain est le fils de l’oncle ou de la tante de la personne considérée. Consanguin lorsqu’il s’agit du côté paternel et utérin lorsque qu’il s’agit du côté maternel.
Que voulait dire le mot “rentier” dans les années 1650
Un rentier était un titulaire d’une rente et en tirant tout ou partie de ses revenus. Une rente était officielle, donc passée devant une institution (donc archivée pour faire preuve) ; soit une rente sur une terre vendue (acte passé devant notaire), soit une rente seigneuriale ou royale (acte passé devant une cour seigneuriale ou royale – donc archives correspondantes).
Que signifiait, au XVIIIe siècle, l’appellation “Bourgeois”, référencée comme profession dans les actes de l’état civil?
L’appellation “Bourgeois” donnait des privilèges mais aussi impliquait des obligations.
Il est dit, dans la coutume de Paris, que pour être “bourgeois de Paris”, on devait y habitait durant un an et un jour, mais aussi payer les taxes de la ville, contribuer à la charité publique, participer à la milice urbaine. Il fallait demander des lettres de bourgeoisie.
Il est possible de trouver des listes de bourgeois qui énumèrent les
habitants d’une ville où sont seulement indiqués les noms des chefs de
famille.
Ils sont à chercher dans les fonds des archives municipales en
sous-séries BB (Administration communale), CC (Finances et
contributions) et HH (Industrie-Commerce). Les registres de bourgeoisie
servaient à inscrire les nouveaux bourgeois.
Geneanet /Autour de la généalogie/Les avis des experts
Aujourd’hui l’ordinateur est l’outil indispensable au généalogiste :
il nous permet de trouver et récupérer des images numériques d’actes venant de
registres souvent inaccessibles… Mais la plupart du temps ces images numériques
ne sont pas en bon état : le texte est pâle, des taches intempestives
empêchent la lecture, le texte de la page suivante apparaît sur la page à décrypter…
Il faut alors « arranger » ces images pour les rendre plus lisible et
présentable pour un livre d’ancêtres… ou une exposition !
En voici un exemple :
Image numérique d’un acte original Même image numérique après « restauration »
S
de marie
anne Sause
L’an mil sept cent quatre vingt dix et
le second janvier marie anne Sause épouse
de pierre gide fournier mourut hier agée
d’environ trente ans apres avoir reçu les
sacrements de l’eglise dans sa derniere
maladie et a eté ensevelie ce jourd’hui
dans le cimetiere par nous curé soussigné
presents et temoins le frere christophe
chave hermite et françois gilloux qui ont
signés avec nous.
Pour les membres de « l ’activité généalogie », possédant un Mac OS, ces opérations ne posent pas de problème et si besoin je peux les aider. Mais cela se compliquait pour les utilisateurs de windows ; là c’était la débrouille!
Alors cette année, grande nouveauté au sein du groupe : Michel
Lambersend, un des animateurs de « l’activité informatique » a
accepté durant ces dernières semaines, d’adapter ses « cours d’informatique »
aux besoins des généalogistes ! Beau cadeau pour terminer 2019 en beauté !
Bientôt tous les
généalogistes jongleront avec les notions de recadrage, exposition, contraste,
rognage, traitement des couleurs, annotation et encadrement de texte…
Merci Michel !
Cher lecteur,
cet article vous a-t-il intéressé ? Avez-vous un Gide ou un Sause parmi
vos ancêtres ? Savez-vous ce qu’était un fournier ? Ecrivez-nous à
l’adresse suivante : adsbgene@gmail.com
et nous vous répondrons.
Voici un très bel acte de sépulture trouvé aux Archives Départementales des Bouches-du-Rhône (AD13) dans le registre d’Albertas de l’année 1778, page 11.
En voici la transcription pour vous
aider :
1 l’an que dessus et le Neuviéme Septembre,
Messire
2
pierre de gaillard chevalier, ancien officier des g
3
aleres du roi, epoux de dame Marie Magdelaine
4
louise elizabeth du mons, agé d’environ cinquante
5
ans, mourut hier sur cette parroisse à l’auberge du
6
pin, sur le grand chemain de Marseille à aix, et a
7
été inhumé ce jourd’hui dans le cimetiere par Nous Curé
8 de Simiane sous-signé, presens et temoins Messires jean joseph
9
jaufret Secondaire de ce lieu d’albertas et andré lauren Michel
10
secondaire des Milles qui ont signés avec nous
Michel Jauffret
vi S. Sage ainé Curé
Pretre de Simiane
Qui était cet illustre personnage venu mourir chez nous ?
Le grand dictionnaire historique ou Le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane (Tome 5 dans Gallica/b.n.f.) nous renseigne :
Pierre de Gaillard, enseigne de vaisseaux du roi, marié avec Elisabeth du Mont, est le fils de Gabriel de Gaillard, lieutenant des galères du roi, époux de Marquise de Camps.
Pierre est le descendant de la longue lignée des de Gaillard, seigneurs de Ventabren. Avec Elisabeth, ils auront trois enfants dont Joachim, marquis de Gaillard, député des Bouches-du-Rhône et chevalier de l’ordre royal de la Légion d’honneur, qui naquit à Marseille le 9 avril 1753 [Base Léonore].
Pourquoi mourir à Albertas, à l’auberge du Pin ?
L’hypothèse la plus plausible est que Pierre de Gaillard voyage entre Marseille et Aix lorsqu’il décède.
En effet nous savons qu’à cette époque
existe le relais de poste du Pin, sise sur le terroir d’Albertas et dirigé par Michel
Gibelin (avocat, maître de la poste aux chevaux d’Aix et du Pin). La fonction
du maître de poste est de transporter les dépêches du Roi et des particuliers aisés.
Dans ce relais de poste travaillent postillons, garçons d’écurie, bourrelier,
maréchal-ferrant et domestiques pour s’occuper des voyageurs, …. voyageurs qui descendent
à l’auberge du Pin pour se restaurer ou se reposer pendant que les chevaux de
la malle-poste sont changés. Mais Pierre de Gaillard n’est pas reparti…
Comment retrouver un ancêtre « gendarme à cheval »?
Vous pouvez retrouver des
informations sur un ancêtre “gendarme à cheval” dans deux dépôts d’archives :
aux Archives départementales et au SHAT (Service Historique de l’Armée de
Terre) à Vincennes.
1) aux
Archives départementales, vous pouvez consulter la série R (armée), par exemple
:
La
sous-série 4 R, consacrée à la Gendarmerie – organisation et personnel
(recrutement, mutations, admissions, etc.).
Les
fonds 5 R 2 et 3 traitent des transformations des brigades à cheval aux
brigades à pied, pendant la période 1813-1934.
Vous pouvez aussi consulter la
série Z (sous-préfectures), dans laquelle doivent se trouver des dossiers sur
la gendarmerie.
2) au
SHAT (Service historique de l’armée de Terre) à Vincennes, les registres de la
période 1815-1914 sont conservés dans les sous séries 42 Yc (soldats et
sous-officiers) et 2 Yb (officiers).
Il faudra aussi y vérifier s’il
existe un dossier de pension, en effet, tous les dossiers de pension des
militaires de l’armée de Terre et de la gendarmerie sont reversés au SHAT. A
noter que les dossiers des anciens personnels de la gendarmerie sont versés :
– pour les officiers : au SHAT,
– pour les non-officiers : aux archives départementales du département du
recensement militaire (sous-série 1R).
Si « faire » sa généalogie
signifie, au départ, remonter sa filiation en recherchant -souvent fort
difficilement- les noms, prénoms, dates et lieux de naissance, mariage et décès
de chacun de ses ancêtres, très vite, pour un généalogiste, ce but premier, est
insuffisant !
Il veut alors en savoir davantage sur la vie de ses ancêtres, car il y a ce souvenir qui s’estompe, cette légende familiale jamais vérifiée, ce secret dont on ne parle -des générations après- qu’à mots couverts, cet acte insolite, cette décision de partir loin, très loin ou cette tragédie qui a changé le cours de la vie d’une famille entière.
Combien de pourquoi et de comment !
Alors le généalogiste se plonge avec passion dans l’Histoire et surtout la petite histoire. Même s’il sait ne pouvoir découvrir que des fragments, des bribes de vie, il va alors se transformer en un véritable enquêteur… fouillant partout, dans les souvenirs des proches, les documents familiaux, sur la toile, dans les archives internationales, nationales, départementales, municipales, communales, dans les fonds privés, notariés, et même quelquefois dans les cimetières… à la recherche de traces, d’indices, de preuves… recoupant les données pour mieux formuler de nouvelles hypothèses… abandonnant des pistes pour en ouvrir d’autres… et trouver !
Passionnant…
… Mais quelquefois frustrant, quand l’oncle d’Amérique n’est pas au rendez-vous, quand l’arrière-arrière-grand-père s’avère être un bagnard, quand le héros guerrier s’avère être juste un héros ordinaire…
Vient alors le temps de prendre du recul, et surtout de
laisser nos frustrations de côté…
Vient alors le temps de se souvenir que c’est souvent grâce à nos héros ordinaires et malgré les difficultés rencontrées tout au long de leurs vies… que nous sommes là aujourd’hui …
Vient alors le temps de dire : « famille, je vous aime! »
Les 8, 9 et 10 juin à la
Bastide de La Salle, c’était la fête de la généalogie !
Cette année le thème de notre 5ème
exposition était « la Révolution française : 1789-99 » : quel
défi !
Imaginez : tous les généalogistes devaient avoir non
seulement remonté leur généalogie jusqu’à l’Ancien Régime mais aussi découvert
comment leurs ancêtres avaient traversé cette période si riche en espoir… et en
désespoir !
Imaginez le défi que les généalogistes et en
particulier les débutants ont relevé !
En septembre certains ne savent rien de leurs aïeuls et, en juin, ils
vous racontent comment leurs ancêtres vivant aux quatre coins du royaume de
France ou bien au-delà de ses frontières, sous la Révolution, ont vécu ces événements
qui ont marqué l’Histoire.
Imaginez leur joie de vous conter les
histoires qu’ils ont découvertes !
Défi relevé puisque vous êtes venus nombreux
(plus de 240), des quatre coins du département et même du Var et êtes repartis
apparemment enchantés de cette rencontre.
Savez-vous où habitaient vos ancêtres en ces temps troublés ?
Quelque part dans l’ancien royaume de France ? En dehors ? Très loin ? Dans des régions ou pays qui n’existent plus ?
Comment ont-ils traversé ces évènements ? Ont-ils participé à la rédaction des cahiers de doléances ? Ont-ils survécu à des situations précaires voire délicates ? Ont-ils été guillotinés ? Ont-ils planté un arbre de la liberté ? Ont-ils fait partie des émigrés ? Ou bien ont-ils regardé de loin toute cette agitation révolutionnaire française ?
Vous ne savez pas… mais vous aimeriez bien le savoir…
Nous, c’est ce que l’on a découvert, cette année, concernant
nos ancêtres !
Alors venez nous rencontrer les 8, 9 et 10 juin à la Bastide de La Salle. Nous vous raconterons des histoires étonnantes, d’ici et d’ailleurs, autour d’une trentaine de panneaux très documentés… et nous vous aiderons à découvrir quelques pépites dans votre propre généalogie !