Malgré toutes les vicissitudes de cette année, nous avons pu organiser cette journée qui s’est révélée un succès, tant pour le nombre des participants (51), que par le plaisir partagé de se retrouver, échanger, apprécier les paysages de Camargue puis les remparts et la ville d’Aigues- Mortes.
Le temps, agréable, a été aussi une belle surprise, pour débuter les festivités du cinquantenaire de l’ADSB.
Dans le cadre de nos sorties
« spéciales », 47 personnes sont parties de très bon matin (6h30) en
autocar, direction Albi.
Une fois sur place, un
déjeuner nous attendait, avec une petite surprise à la fin pour deux de nos
participants, qui fêtaient leurs anniversaires : un gros gâteau avec
bougies… l’étonnement était total et leur bonheur aussi.
Nous sommes ensuite partis à
la découverte du vieil Albi et de sa cathédrale, sous la conduite d’un guide
passionné et passionnant.
Une ondée en fin d’après-
midi nous a poussé vers l’hôtel, mais pour peu de temps, car nous repartions à
20h en direction du festival des lanternes à Gaillac : un feu d’artifice
de couleurs, une débauche de lumières, des décors magiques, de la grande
muraille aux dinosaures, en passant par un bouddha géant et des dragons
multicolores : une féerie d’enfance.
Retour à l’hôtel à minuit,
pour un repos bien mérité.
Mardi matin, deux groupes
étaient formés pour poursuivre la visite d’Albi, chacun selon son rythme ;
circuits plus ou moins longs, mais toutes les découvertes étaient
intéressantes, qu’elles fussent architecturales ou alimentaires : des
provisions de gourmandises ont été faites au « marché couvert ».
A midi, tout le monde s’est
retrouvé pour un repas de spécialités locales (très appréciées !…) avant
de devoir rejoindre le bus nous ramenant à Bouc.
Deux journées bien remplies
qui ont satisfait tous les participants.
Vendredi 17 janvier, 7h20 : 46 personnes montent dans
un bus, direction La Ciotat, pour une journée de découvertes des chantiers
navals et du musée ciotaden.
Optimistes malgré une météo très peu favorable, nous
débutons la journée par le café/croissant traditionnel, avant d’écouter une
remarquable conférence sur l’histoire des chantiers, illustrée de photos/
graphiques/ films et animée par 2 conférenciers (Alba pour la partie
historique, et Gaston, un ancien des chantiers, pour la partie technique)
passionnants.
Vers 10h30, nous montons dans le bus qui nous permet
d’accéder aux chantiers, pour mesurer – de visu- la complexité, le gigantisme
du matériel (grues, ponts roulants, bassins et cales sèches, rampe de
lancement…)) et aussi de contempler les yachts de luxe (certains faisant dans
la démesure) qui sont à l’entretien (l’hiver étant la saison
« creuse » pour la navigation de ces luxueuses machines).
Évidemment, nous n’échappons pas à la pluie, et c’est sous une forêt de parapluies que Gaston nous donne toutes les explications nécessaires, mais cela n’entame pas le moral de la troupe !
Vers 12h15, nous nous retrouvons au restaurant « au
Chantier », excellente adresse, tant pour sa situation (nous avons la rade
et les chantiers face à nous) que par la qualité de sa cuisine.
La pluie ayant eu la bonne idée de s’arrêter, nous avons pu
rejoindre, sans nous presser, le musée ciotaden, de l’autre côté du port :
petite promenade digestive avant de découvrir l’histoire de La Ciotat, exposée
en différentes salles et une multitude d’objets, qui ont rappelé des bribes
d’enfance à nombre d’entre nous.
Belle découverte, là aussi, que ce musée, tenu par des
bénévoles passionnés et pleins d’anecdotes à nous conter.
Retour sans problème à la Salle, sinon qu’un déluge nous a
accueillis : trempés, mais contents de notre journée !
41 personnes s’étaient données rendez- vous pour « un après- midi au Musée » Dans l’écrin prestigieux de Caumont, une superbe exposition, consacrée aux maîtres japonais de l’estampe : Hokusai, Utamaro, Hiroshige, nous a permis de découvrir/ approfondir et admirer une collection remarquable (celle de Georges Leskowicz). Nos guides nous ont charmés et enrichis de leurs connaissances et de leurs explications au sujet d’un art souvent méconnu des occidentaux (que ce soit les techniques ou les thématiques).
Les estampes Ukiyo-e (« images du monde flottant » désignant un art de vivre, reflet des plaisirs populaires, de l’ère EDO), qui se caractérisent par une variété technique et iconographique fascinante, mais qui traduisent également une culture totalement fermée à toute influence étrangère.
Les Surimono : estampes rares, raffinées, réalisées sur des papiers de luxe à l’aide de techniques sophistiquées, tirées en un petit nombre d’exemplaires, pour des cercles restreints d’intellectuels et érudits.
Des objets d’artisanat de l’époque EDO (chapeaux de courtisanes, obi, kimono d’apparat, casques et armures spectaculaires, photos…).
Une exposition qui permet d’approcher la culture raffinée, « exotique », un brin mystérieuse du Japon du XIX° siècle.
Après cette plongée dans la civilisation du Pays du Soleil Levant, nous nous sommes retrouvés pour échanger nos impressions, au salon de thé de l’hôtel de Caumont – là encore, tout étant « luxe, calme et volupté » – pour achever l’après- midi de la plus belle (et gourmande) manière.
Cette sortie, un peu exceptionnelle dans son organisation, marque le début de la célébration du 50° anniversaire de l’association. Beaucoup de chance, côté météo, après les pluies diluviennes de la veille, nous avons bénéficié d’un grand soleil, qui a magnifié le cadre marseillais de cette balade. Pour plus de confort, étant donné le grand nombre de participants (45), nous avons fait 3 groupes de visites pour les rendez- vous du matin : les santons Carbonel / le Four des navettes / la savonnerie St Victor : (re) découverte d’artisans d’exception, d’un savoir -faire typiquement marseillais, et plaisir de petits achats, en cette période se rapprochant de Noël. Nous nous sommes ensuite rendus, à pied, jusqu’au fort Ganteaume : un lieu splendide, peu connu (car militaire), qui a permis à nos adhérents de découvrir un panorama rare sur le Lacydon, le fort St Jean : Marseille dans sa majesté ensoleillée. Apéritif sur la terrasse et succulent déjeuner ont satisfait tout le monde… A 14h30, retour vers St Victor, pour une visite guidée des lieux, faite par Pierre Guelfi (merci, Pierre !) Beaucoup ont découvert les splendeurs de la crypte et de la basilique supérieure. Nous avions concocté une surprise particulière pour finir cette journée : Patrick Geel, organiste de St Victor, nous a fait découvrir les secrets de l’orgue : sa mécanique, son fonctionnement et surtout sa musicalité, et nous a « régalé » d’un concert privé. Un très grand merci à ce professionnel capable de rendre accessible le plus complexe et de nous avoir offert, bénévolement, de son temps et de son talent. B.R.
La balade a rencontré un franc succès avec 40 inscrits et un très beau temps au rendez- vous. Arrivés vers 9h45 au pied de la colline de St Roman, nous avons pu, confortablement installés, faire notre pause-café revigorante. Après avoir fait l’ascension des 800m (la piste, bien aménagée, est assez raide) nous séparant de l’abbaye, nous avons rencontré notre guide, Cédric ,et commencé la visite, fort instructive, de cette curiosité régionale : un énorme bloc rocheux creusé comme du gruyère, cache cet ensemble troglodytique (une église, des salles aux fonctions mal définies, des cellules de moines, des réserves (de grains, de denrées, mais aussi des tombes, dans la partie supérieure , creusées dans la roche (semblables à celles que l »on peut voir à Montmajour ou Fos le Vieux). Sur ce premier ensemble, datant probablement du V°/VI° siècle, des seigneurs du Moyen- Age ont construit un château fort, dont il reste quelques murs, et pour le rendre imprenable, ont fait « scier » le rocher pour faire des parois verticales (ce qui permet de voir, de l’extérieur, des demi alvéoles de cellules..), et fait aménager un fossé encerclant le château. La fin de l’histoire est moins glorieuse, tout cela servant de « carrière » au XIX° et XX° siècle, ce qui explique le démantèlement du bâti. Ajoutez à cette histoire étrange un paysage à couper le souffle (la vallée du Rhône se dévoilant largement, la confluence du Gardon, et les montagnes en écrin), vous comprendrez que nous avons passé une matinée très agréable. Le déjeuner a été pris dans un restaurant tout proche (« la Pause » du golf de st Roman), à l’ombre des chênes verts, dans un site au calme reposant ; excellent déjeuner, servi avec le sourire.
L’après- midi a été consacrée aux Carrières de lumière des Baux (Van Gogh et la nuit étoilée). Là encore, nous n’avons pas été déçus, le spectacle, composé de certaines des plus célèbres toiles de Van Gogh est magnifique, mais la surprise vient de la 2° partie : le « Japon rêvé », avec quelques éblouissantes images de ces peintures et estampes exotiques….. A la prochaine fois !
Pour ce mois de septembre, nous vous proposons : le vendredi 20 septembre, une journée entre Gard et Bouches du Rhône.
L’abbaye de St Roman et « Van Gogh et la nuit étoilée » aux Baux de Provence.
Le matin : visite guidée de l’abbaye de st Roman (près de Beaucaire), V°- XV° s. seule abbaye troglodyte d’Europe, nichée dans une colline calcaire.
Abbaye troglodyte Saint Roman
Attention ! le parking est situé à 800m de l’abbaye, dont l’accès se fait par un sentier (qui grimpe) ; à l’intérieur : escaliers inégaux et non sécurisés. La visite est déconseillée aux personnes ayant des difficultés pour marcher.
Midi : Déjeuner au restaurant du Golf de St Roman
Après -midi : départ pour les Baux de Provence (environ 20km) visite (libre) de l’exposition « Van Gogh et la nuit étoilée » aux Carrières de lumière.
Exposition Van Gogh, La nuit étoilée aux Carrières de lumières des Baux de Provence.
Prix de la journée : 47€ (entrées + visite guidée + repas) Le trajet se fait en covoiturage (participation aux frais).
Pour la dernière sortie à thème de la saison, un bus a été affrété pour les 50 participants à la journée consacrée à la Grotte Chauvet 2 (Ardèche). Le voyage a certes été un peu long à l’aller (embouteillages matinaux obligent…et aussi notre « pause- café / croissants ») mais la découverte des gorges de l’Ardèche (route des tunnels) et du Pont d’Arc valaient un petit détour. Arrivés sur le site, l’exposition « des lions et des hommes » s’est révélée passionnante et riche d’œuvres rares (mais la momie du lionceau des neiges est- elle un « objet » ?). Le déjeuner pris au restaurant « la Terrasse » a été délicieux, et c’est de fort bonne humeur que nous avons poursuivi la découverte des installations avec la « Galerie de l’Aurignacien ». Le temps passant trop vite, nous étions attendu pour la visite du fac- similé de la Grotte Chauvet –bluffant !!!- On se laisse prendre par l’atmosphère et oublions très vite qu’il s’agit d’une réplique. Une heure de visite qui passe très (trop) vite, les explications de la guide permettant de saisir toutes les subtilités de l’art rupestre des hommes de l’Aurignacien. Il a fallu ensuite rejoindre le bus, pour le retour, sans avoir eu le temps d’explorer tous les recoins de cet espace magnifique. Il faudra revenir, peut- être en famille, rester plus longtemps ?
Malgré un temps un peu maussade….mais sans pluie, 30 participants se sont retrouvés à Toulon, pour une journée particulièrement appréciée, pour les lieux visités et la qualité exceptionnelle des guides (tant au musée de la Marine qu’au mémorial du Mont Faron), qui nous ont fait partager leur passions, leurs connaissances ( très « pointues ») de sujets aussi divers que la marine à voile des XVII° et XVIII° siècles, de l’histoire de Toulon, mais aussi de Napoléon et des galériens, et de la II° Guerre Mondiale, vue depuis le débarquement de Provence (merci Didier pour toutes les anecdotes et votre approche de cette histoire à la fois proche et lointaine). Entre ces deux temps forts, une belle balade en bateau dans la rade (… et la gentillesse des « Bateliers de la rade » qui ont retardé le départ du bateau pour nous attendre) et un délicieux aïoli au restaurant « le France ». Nous nous sommes promis de nous retrouver et de recommencer !
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