Malgré un temps maussade ,vingt-huit marcheurs étaient au rendez-vous pour cette sortie sur le plateau du Cengle .Nous sommes partis de la maison Sainte-Victoire sur la commune de Saint-Antonin-sur-Bayon, via le Pas de la Lèbre ,le Pas de la Vache et le Pas de Monsieur.
Le Plateau du Cengle permet de découvrir de magnifiques perspectives sur la Sainte-Victoire et au sud une très belle vue sur la vallée de l’Arc, avec au loin en point de mire ,la chaîne de l’Etoile et le Mont Aurélien.
C’est par une fraîcheur lumineuse que dix-neuf randonneurs enthousiastes et déterminés ont traversé et escaladé les gorges de Badarel et les rochers de Baude pour atteindre sous un soleil radieux la source du Boulon.
Cette journée sportive a comblé les corps et charmé les esprits
Un beau théâtre de verdure nous a accueilli au début de cette randonnée avant de plonger dans une belle forêt composée essentiellement de chênes blancs d’où nous pouvions entre apercevoir la Sainte Victoire.
Au retour un petit goûter surprise attendait les quarante et un marcheurs.
Trente personnes ont participé à cette randonnée à Châteauneuf-les-Martigues, situé au pied du versant nord de la Chaîne de l’Estaque.
Malgré les incendies qui ont laissé leurs traces sur les crêtes, le cadre sauvage a été préservé : espaces boisés ,curiosités géologiques ,activités agricoles et pastorales .
Par une belle journée d’hiver ,vingt-huit randonneurs ont parcouru ces beaux chemins de la Sainte Victoire du lac Zola ,au lieu dit un peu secret de la Petite Mer.
Construit en 1475 ,sous l’autorité de Jean de Jarente ,propriétaire du château du Tholonet, le barrage de la Petite Mer servait à ravitailler son domaine en eau. Ce barrage se situe au fond du canyon de la Petite Mer.
Samedi 27 Novembre, 70 personnes ont assisté, à la Bastide de la Salle, à la conférence animée par le Professeur Bernard ALLIEZ, sur le thème La Peste, Saint Roch et autres personnages. Ce fléau qui a terrorisé et décimé l’humanité pendant des siècles et dont on ne connait les causes et les traitements que depuis peu de temps (fin du XIXème siècle) grâce à Alexandre Yersin. La grande peste est apparue en 1348, d’après les textes « La veille du premier Janvier 1347 trois navires venus d’Orient ont abordé au port de Gènes. Il y avait la peste à bord. Ces navires furent chassés du port à l’aide de flèches enflammées. Finalement un des trois navires arriva à Marseille, les habitants furent contaminés et moururent immédiatement » Puis l’épidémie remonta la vallée du Rhône et gagna Avignon. La maladie s’est répandue, touchant l’ensemble de la communauté humaine. En dehors de la fuite, le plus loin, le plus vite et le plus longtemps possible aucun moyen vraiment efficace ne pouvait soulager ces malades. L’appel aux forces surnaturelles était alors indispensable. Dans les années 1480, Francesco DIEDO, humaniste raffiné, écrivain doué et captivant, né à Venise en 1433, gouverneur de Brescia en 1478, écrivit son hagiographie de Saint Roch, alors qu’il était « confiné » à cause de la peste dans cette ville. Ce texte parfaitement conçu dans son contenu et sa présentation a connu une diffusion immédiate grâce à l’imprimerie naissante. Cette vie de Saint Roch de Montpellier est un récit « hagiographique » légendaire. Des historiens les plus titrés et les plus expérimentés ont tenté de trouver l’existence du personnage historique réel qu’a décrit DIEDO, en partant du récit mais jamais rien de certain, prouvé et convaincant n’a pu être démontré. Au XXème siècle, grâce à un travail de recherche remarquable, et en se fondant sur l’iconographie de l’époque, les archives des villes où on évoque Saint Roch, et les textes religieux Pierre Bolle sépare le saint de sa légende et propose à la vénération des fidèles un autre Saint Roch. Médecine oblige, le professeur ALLIEZ a complété son exposé en présentant les différents stades de la peste : forme suraigüe, entrainant le décès dans d’horribles souffrances, en trois jours ; forme aigüe provocant le décès dans les huit jours et la forme subaigüe qui elle pouvait rendre la guérison possible.
Une très belle journée ,mouvementée dans les airs , bouleversante par la beauté des sites , amusante par la joie des participants, émouvante par l’unité du groupe ,fortifiante par la qualité de l’effort soutenu…
Une immersion totale dans ces magnifiques et intemporelles calanques parcourues par treize randonneurs.
Une belle randonnée dans le massif de la Montagnette pour nos seize marcheurs , qui sont partis à la découverte du charmant village de Boulbon et de son château Médiéval, des flèches de l’Abbaye de Saint Michel de Frigolet , qui tient son nom de férigoulo ( thym en provençal) .
Ce petit massif est parsemé d’escarpements rocheux ,de versants couverts d’herbes aromatiques, et des vallons cachés où s’épanouissent oliviers , amandiers , abricotiers.