Un temps couvert mais doux, sans vent, pour cette première randonnée hivernale.
Les vingt-six participants ont suivi le sentier de découverte des rives de l’étang de Berre avec vues sur l’étang, Saint Chamas et les montagnes environnantes.
Une randonnée facile, agréable, bien choisie par nos animateurs et bienvenue après les excès des fêtes de fin d’année.
Le 23
novembre 2019, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées autour des
lavoirs, en Provençal : Lavadou ou lavandou.
Dominique
Berthout, archéologue, spécialiste du patrimoine en Provence, écrivain, auteur
de plusieurs ouvrages consacrés au patrimoine local, nous a fait cheminer dans
le temps.
Le lavage
du linge était une activité importante et compliquée. Les femmes qui n’avaient
pas accès aux puits, aux lavoirs et aux fontaines, lessivaient à genoux sur une
pierre ou une planche inclinée, au bord d’une source, d’un cours d’eau ou d’un
étang. Un long trajet de retour avec le linge mouillé, pesant suivait souvent
ce labeur ingrat.
Soucieux
de l’hygiène publique, Napoléon III favorisa l’édification de lavoirs (loi
impériale de 1851). Un prêt du Pari Mutuel, couvrait jusqu’à 75% du prix des
travaux si le maire respectait certains points suivants :
-rapprocher le site des usagères -fixer une hauteur des bacs permettant le lavage debout -isoler le lieu du soleil et des intempéries par un toit -placer des égouttoirs pour alléger la charge au retour -scinder le bassin, l’eau devant couler du plus propre vers le plus sale pour limiter les épidémies : fontaine- » bac de rinçage- » bac de lavage.
Le lavoir
s’avérant un bâtiment public incontournable, les constructions prospérèrent.
Les hommes
se voyaient à la chasse, au café, ou au travail. Les femmes cantonnées dans la
garde des enfants et des tâches ménagères sortaient peu sauf pour fréquenter
l’église. Le lavoir était pour elles un lieu convivial que les maris évitaient.
Il était le lieu où pour quelques heures, la femme gagnait son indépendance,
face au pouvoir masculin et pouvait, enfin, librement s’exprimer. Mais le
lavoir était aussi le lieu de l’effort, celui que les femmes devaient
fournir : d’abord, trempé dans l’eau, le linge était ensuite frotté au
« savon de Marseille », longtemps réputé être le meilleur détergent
du monde, puis il était frappé rudement au battoir pour en évacuer la crasse et
le savon. Ce processus était répété. Le rinçage exigeait de tordre et de retordre le linge avant son égouttage. Un
séchage au soleil était sensé tuer les derniers miasmes.
Quelques
lavoirs isolés furent affectés aux linges souillés des malades contagieux,
celui présent dans la localité profitant aux seuls habitants
« sains ».
L’architecture : En général des piliers de pierres ou de fonte, portaient un toit à une ou deux pentes en tuiles ou en lauzes. Le bord biseauté du bassin ramenait l’eau vers l’intérieur, épargnant les laveuses. Un mortier étanche en jointait les pierres de grand gabarit. Le trop plein suivait la pente douce du sol carrelé, caladé ou dallé. Une conduite en terre cuite ou en plomb l’évacuait à l’extérieur (fossé, abreuvoir ruisseau, champ, égout). Une purge permettait de vider les bacs afin de les curer.L’eau courante au domicile, les lessiveuses en zinc et surtout les machines à laver firent lentement oublier ces édifices. (Éliane Tougeron)
Un temps splendide pour cette dernière randonnée d’automne.
Les vingt-quatre randonneurs ont suivi,dans cette partie des Alpilles, un sentier à la flore très diversifiée jusqu’aux falaises blanches des « Caisses de Jean Jean » (Jehan fils de Jehan est le premier propriétaire connu de cette partie de Mouriès) et des « Caisses de Servanne » , en passant sur les crêtes du Castellas qui offrent des points de vue admirables.
Un temps couvert mais doux pour cette jolie randonnée.
Au départ de Beaurecueil, les vingt-sept participants ont suivi une boucle qui leur a permis d’admirer de beaux panoramas sur la montagne de la Sainte Victoire puis sur la vallée de l’Arc et la montagne du Régagnas, avec la Sainte Baume à l’horizon.
Au retour, ils ont pu assister à un magnifique coucher de soleil que notre photographe a su parfaitement immortaliser.
Un temps splendide pour cette superbe randonnée sans le Garlaban. Ce massif est visible dans une grande partie du sud du département des Bouches du Rhône. De Marseille à la vallée de l’Huveaune, de l’autoroute e Toulon à celle d’Aix-en-Provence, le rocher s’impose au regard.
Les dix randonneurs, tous très en forme, ont gravi 894 mètres de dénivelé dans la joie et la bonne humeur, récompensés à l’arrivée par le panorama magnifique qui s’est offert à leurs yeux.
Un temps agréable a accompagné les trente-huit participants pour cette petite randonnée offrant des vues sublimes sur la rade de Marseille et les îles, tout en montant au fort de Niolon, ensemble d’anciennes batteries militaires.
Beau soleil mais beaucoup de vent, peu ressenti par les 29 randonneurs car cette balade s’est déroulée en partie le long des falaises qui surplombent le pavillon de chasse du Roi René et le château de Valabre.
Le sentier a longé les vestiges du
mur érigé par Pierre de Gueydan en 1692 (en trois ans) et terminé par son fils
Gaspard en 1738. La famille n’ayant pas de descendants, a légué la totalité du
domaine à la ville de Gardanne à la condition de fonder et faire fonctionner un
Institut Agronomique.
Le 23 Novembre 2019, l’ADSB organise à la Bastide de la Salle cette conférence animée par M Dominique Berthout, archéologue et spécialiste du patrimoine en Provence.
Dominique Berthout a étudié l’Histoire à l’Université d’Aix en Provence, dont il sortira, diplômé en archéologie. Ecrivain il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés au patrimoine local.
Il viendra animer notre après midi sur le thème des lavoirs en Provence : «le lavoir, objet de patrimoine, objet de souvenirs, à l’heure où l’homme se penche sur son passé et cherche ses racines. Le lavoir, symbole du temps qui passe, symbole d’une époque à jamais enfuie, où tout était plus heureux et plus simple, semble nous dire la nostalgie que l’on ressent parfois. Le lavoir véhicule aujourd’hui une forte image nostalgique. Il représente une société pas si éloignée, que les plus âgés d’entre nous ont connue et qui est pourtant révolue. Mais le lavoir est aussi le lieu de l’effort, celui que les femmes devaient fournir bien qu’il suppose une grande force physique, car laver le linge était un « travail de femmes ». En retour, il était aussi le lieu où, pour quelques heures, la femme gagnait son indépendance face au pouvoir masculin et pouvait enfin librement s’exprimer ». (écrit par Éliane Tougeron)