Malgré les contraintes sanitaires toujours présentes, les sorties à thème ont repris en ce début d’année d’activités… ;
Labellisé « jardin remarquable », Salagon est un lieu unique situé à Mane, au cœur de la Haute Provence, composé d’un prieuré (monument historique) et de 6 Ha de jardins, c’est un lieu d’histoire, de culture et de savoirs.
Occupé depuis plus de 2 000 ans, ce site a vu successivement un habitat gaulois, une villa gallo- romaine, puis, lors de la christianisation de la Provence, la construction d’un prieuré bénédictin, agrandi par la suite d’un logis Renaissance.
Autour du monument, les jardins offrent une promenade qui marie plaisir et savoirs.
Lieu de science, il invite à découvrir l’ethnobotanique qui raconte les liens tissés entre les sociétés et les plantes à travers l’ histoire et les civilisations, en parcourant successivement le jardin des senteurs, le jardin médiéval, le jardin de la noria, celui des temps modernes et celui des simples et des plantes villageoises.
Les 40 personnes qui ont pu participer à cette journée riche en découvertes ont d’abord participé, le matin, à deux ateliers : atelier « apéritif médiéval » (à déguster ensuite),ou atelier « eaux florales » (fabrication d’hydrolats).
Après un repas apprécié à Forcalquier (à l’Aïgo blanco), les 2 conférencières animatrices, herboristes passionnées, ont fait découvrir les jardins et conté toutes les vertus, utilisations (et parfois dangers)des simples, plantes potagères, locales, exotiques…
Après cette explosion de parfums, de goûts, de couleurs, beaucoup ont juré de revenir au printemps pour voir les jardins dans une autre saison…
Nous avions connu un début d’année 2019/20 prometteur :
412 adhérents s’étaient retrouvés pour toutes nos activités et nous avions décidé d’organiser une année cinquantenaire un peu exceptionnelle.
Dès le début septembre, une sortie à St Victor avec un déjeuner dans le cadre prestigieux du fort Ganteaume, a été clôturée par un concert d’orgue.
Plus tard, nous avions organisé un dimanche « choucroute musicale », puis la soirée « crêpes » traditionnelle, un voyage de 48h à Albi et Gaillac, pour le Festival des lanternes (qui a particulièrement charmé les participants).
En février, lors de la sortie randonnée de la Chandeleur, nous avions remis 4 médailles de vétérans à nos marcheurs (ses) les plus anciens.
Mais tout s’est « grippé » à partir du 15/03/2020 : tout s’est brutalement arrêté.
Durant les 2 mois « d’enfermement », nous avons essayé de maintenir un lien entre tous, par la messagerie de l’association : vous avez semblé apprécier très largement cet effort de lien social et je remercie tous ceux / celles qui ont contribué à alimenter la masse « documentaire » diffusée – qui n’avait d’autre prétention que de vous faire passer le temps et / ou vous distraire-
Le problème est qu’à la suite du « dé- confinement », nous n’avions pu reprendre nos activités : entre « liberté surveillée » et salles municipales toujours indisponibles, l’année s’acheva de manière quelque peu mélancolique.
La tentative de mener à bien les fêtes du cinquantenaire (en septembre 2020), malgré toute l’énergie et l’opiniâtreté dépensées, s’est soldée par un échec, lié à la reprise du virus et aux nouvelles consignes préfectorales : il y a bien eu une « petite fenêtre », qui a permis 2 expositions (Luminances, en durée raccourcie, puis l’exposition Généalogie, en lieu et place de l’exposition et des fêtes du Cinquantenaire), petite compensation pour les photographes et généalogistes qui avaient travaillé sur leurs thèmes, malgré les difficultés.
La rentrée de septembre s’était faite malgré tout dans la bonne humeur et le désir partagé de reprendre toutes les activités…. Jusqu’à un nouvel arrêt, bien que les mesures prises pour assurer un maximum de sécurité à chacun aient été respectées. Il a donc fallu reporter, encore une fois… au printemps, pensions – nous, mais là encore, c’était être trop optimiste.
Les fêtes du Cinquantenaire de l’ADSB ont finalement eu lieu… avec 18 mois de retard ! – du fait de la pandémie- et sont devenues les fêtes du « Cinquante plus un ».
Malgré tous les retards et les impondérables, nous avons pu profiter du magnifique cadre du château de Bouc- Bel- Air pour nos deux expositions : celle de la généalogie, d’abord (« Destins ») puis « l’ADSB et le Sud de Bouc, rétrospectives », celle- ci se poursuivant durant les Journées du Patrimoine.
Malgré quelques « frayeurs » liées à des orages intempestifs, nous avons pu, lors des vernissages, proposer des buffets extérieurs, la pluie ayant eu la bonne idée de s’arrêter à temps…
Mr Mallié, maire de BBA, M. Pietri, adjoint à la Culture et de nombreux membres du conseil municipal, nous ont fait l’honneur et le plaisir de leur présence lors de ces moments mémorables.
Nos adhérents et leurs amis ont pu également participer à un rallye pédestre, dont le départ se situait à la Bastide de la Salle et l’arrivée au château. Les questions, ludiques, permettaient, en cherchant les réponses, de découvrir des lieux cachés de la ville, ainsi que la flore des collines.
L’équipe des bénévoles de la randonnée, qui a organisé ce rallye, a remis des diplômes à l’équipe gagnante.
Pour achever cette randonnée dans la bonne humeur, un apéritif (offert par l’association), suivi d’un solide buffet campagnard – servi dans le jardin du château – permettaient de retrouver cette ambiance conviviale qui nous avait tant manqué durant tous ces mois de confinement et de mesures de « sécurité » diverses.
Après ces moments très particuliers, l’association reprend son rythme habituel (malgré quelques contraintes liées au covid) : les cours, les différentes activités ont à nouveau lieu normalement.
Nous vous attendons, toutes, tous, pour une nouvelle année de découvertes, de culture, de partage, de convivialité.
Après un an et demi de report lié aux problèmes du covid, nous pouvons enfin mettre en place notre exposition du Cinquantenaire, qui devient « Rétrospectives, 50 +1 »
Elle retrace l’histoire de l’ADSB depuis ses origines, ses combats, ses activités, ses évolutions.
Elle montre également l’évolution du quartier de la Salle et plus largement du sud de Bouc, à partir de photographies et de plans.
Nous attendons votre visite.
Exposition au château de Bouc Bel Air du vendredi 10 au dimanche 12 septembre
Doit- on pour autant cesser d’agir ? Les associations doivent- elles se mettre en sommeil ? en hibernation ? dans l’attente de jours meilleurs.
Ce n’est pas la philosophie de l’ADSB : après avoir passé un an à maintenir un lien avec ses adhérents, à aménager des cours en visio – conférences, en réorganisant les randonnées, il est temps de redémarrer nos activités de façon plus « classique », » normale », dans les salles, sans « jauge ».
Mais avec une contrainte nouvelle, obligatoire, incontournable (cf. loi du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire) : le contrôle anti-covid (contrôle du QR code si vous êtes vaccinés, soit d’un test négatif –attention : validité : 72 heures).
Cette mesure nous est imposée par l’Etat et ne peut se discuter. (Conséquence immédiate d’un refus de notre part : fermeture des salles et fin de nos activités).
Au-delà de ces contraintes matérielles, l’année qui débute le fait sous les meilleurs auspices : deux expositions ouvrent la saison au château :
Les 3/ 4/ 5/ 6 septembre, Marielle Renucci et tout le groupe Généalogie exposent leurs recherches de l’année sur le thème « Destins » : n’hésitez pas à aller à leur rencontre, à discuter de leurs travaux, de leurs méthodes…et pourquoi pas à les rejoindre dans leur passion.
Les 10/ 11/ 12 septembre, c’est l’ADSB toute entière qui s’expose pour célébrer – avec un an de retard- son Cinquantenaire : il s’agit donc de « Rétrospective, 50 + 1 : l’histoire de l’association depuis les origines, ses combats, son évolution, mais aussi celle du quartier de la Salle, du sud de Bouc, depuis les débuts de l’urbanisation de ce territoire. L’exposition se poursuivra durant les journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre.
Le samedi 11 septembre aura lieu le rallye pédestre découverte (prévu l’année dernière), sous la houlette de nos bénévoles de la Randonnée, il s’achèvera au château par un buffet campagnard (inscription indispensable, 8€ / personne pour le buffet). Toutes les précisions vous seront données rapidement par un message dédié. Contrôle anti- covid obligatoire pour l’accès au château, expos et buffet.
La première sortie de l’année aura lieu le vendredi 24 septembre : les informations vous seront données rapidement, mais là encore, toutes les contraintes actuelles ont retardé l’organisation de cette journée
Enfin, il n’y aura pas de publication du journal en septembre : le dernier ayant été publié tardivement (en mai), et les activités ayant été ralenties tout au long de l’année 2020 / 21, nous avons pris la décision d’attendre février/mars 2022 pour la prochaine publication.
Si vous n’avez pas reçu le numéro de mai 2021, vous pourrez vous le procurer lors du forum, des exemplaires seront à votre disposition (de même que ceux de septembre 2020, n° dédié au Cinquantenaire que certains d’entre vous ont réclamé)
Nous espérons que vous serez fidèles au rendez- vous de votre association : vous pouvez nous retrouver, soit lors du Forum (4 septembre à partir de 15h) soit le samedi 18 septembre ( langues) et 11/ 18/ 25 septembre ( randonnée) pour les inscriptions aux différentes activités à la salle Debard.
Je vous souhaite à toutes et tous une très bonne année associative, avec beaucoup de plaisir à partager dans nos activités, de découvertes et d’amitié
Consultez le journal ci-dessous. Pour l’ouvrir en grand format, cliquez sur la croix avec les flèches, en bas du document. Vous avez également la possibilité de le télécharger.
D’abord connaissez-vous la différence entre le marronnier et le chrysanthème ?
Réponse : il n’y en a pas !
Pour comprendre ; un peu d’Histoire ;
Les premiers chrysanthèmes ou fleur d’or (chrysos = jaune et anthos = fleur) sont originaires d’Asie et cultivés depuis plus de 2000 ans…
En Chine, ce chrysanthème originel, aux fleurs jaunes est le symbole de joie, gaieté, éternité et fut travaillé à la manière des bonzais. Depuis que le poète Tao Yuan Ming (372-427) préféra sa culture aux honneurs, le chrysanthème symbolise le renoncement au monde matériel au profit d’une vie plus simple et plus profonde.
Sceau impérial à 16 pétales doubles
La plante est introduite en l’an 836 au Japon où il devient l’emblème de la famille impériale. Il se dit que la fleur est si belle qu’elle apporte la paix et renforce l’âme, qu’il suffit de la contempler pour être heureux et donc vivre plus longtemps ! Un ordre du chrysanthème a été créé pour les distinctions de très haut rang.
C’est vers 1770 que le chrysanthème fut introduit en France mais boudé par les jardiniers et les horticulteurs.
Le 10 aout 1792, une foule en colère envahit le château des Tuileries où se trouve Louis XVI. Des gardes suisses protégeant la famille royale furent tués et enterrés rapidement sous un marronnier du jardin.
Plus tard, lorsque les vétérans de la grande armée de Napoléon décideront, une fois par an, de rendre hommage aux gardes suisses, ce sera naturellement au pied de l’arbre. A la date du 20 mars, chaque année, les journalistes présents auront un article prêt à écrire : le marronnier des Tuileries (d’où le nom de « marronnier » employé, depuis, par les journalistes pour articles ou reportage d’information de faible importance en une période creuse). Et pour chaque 1er novembre, il est impossible de ne pas parler de la plante symbole de la Toussaint ; le chrysanthème est donc un marronnier !
Au lendemain de la guerre de 14/18, le Président de la République Raymond Poincaré, ordonne de fleurir tous les monuments érigés à la mémoire des soldats tués sur le front ; il faut trouver une plante capable d’être cultivée en pot, assez volumineuse, au maximum de sa floraison et résistante au gel : aucune, excepté le chrysanthème. Surnommé « la fleur des tombes », le chrysanthème endossa une triste réputation, et c’est injuste !
Pourquoi enfermer, ranger le vivant dans des cages ou des cases ?
Cette fleur superbe mérite bien un hommage de quelques lignes.
En France il apparait dans les vitrines des fleuristes au XIX siècle. A la suite d’un très important travail d’hybridation des Européens, plus de 9 000 cultivars de chrysanthèmes étaient déjà répertoriés en 1896. Aujourd’hui, on en connaît plus de 20 000 ! Au moment de la Toussaint, 26 millions de pots de chrysanthèmes sont mis sur le marché. Les fleurs sont produites, dans l’ordre, par la région parisienne, la Provence, le Nord, etc…
Aujourd’hui, il est, bien avant la rose, la fleur coupée la plus vendue au monde. Son commerce tient dans la vie économique de notre pays une place estimable.
C’est au VIIème siècle que d’autres couleurs furent créées. Aujourd’hui, les chrysanthèmes mis en valeur par les fleuristes existent dans une infinie variété de formes et de couleurs somptueuses, magnifient les parcs et ensoleillent les jardins dans la douceur automnale.
Et pour les poètes et amoureux de tous âges ; dans le langage des fleurs, un bouquet de chrysanthème rouge signifie un amour absolu.
Marcel Proust, amoureux célèbre, écrivain brillant, apprécie les jardins poétiques de ses amis, les chrysanthèmes étaient une de ses fleurs préférées : « Ils avaient le grand mérite de ne pas ressembler à des fleurs mais d’être en soie, en satin. » Dans son roman de 7 tomes « A la recherche du temps perdu », on peut dénombrer jusqu’à six cent noms de fleurs.
« Ces chrysanthèmes m’invitaient, malgré ma tristesse, à goûter avidement pendant cette heure du thé les plaisirs si courts de novembre dont ils faisaient flamboyer la splendeur intime et mystérieuse. »
Le chrysanthème entra en politique sous la IVème République, pendant laquelle « le président disposait de pouvoirs surtout honorifiques, sans toutefois disposer d’un pouvoir réel pour modifier le cours des choses. (…) alors que Pierre Mendès France mettait fin à notre guerre d’Indochine ou donnait l’indépendance à la Tunisie, l’excellent René Coty baisait la main de la reine d’Angleterre ou accueillait dans son palais les forts des Halles et les catherinettes. »
Le général de Gaulle utilisera l’expression « inaugurer les chrysanthèmes » lors d’une de ses conférences de presse, à l’Elysée, dans l’une de ses fameuses « petites phrases » : « Qui a jamais cru que le général de Gaulle étant appelé à la barre devrait se contenter d’inaugurer les chrysanthèmes ? »
Donc, même sous forme de boutade, le chrysanthème rentrait dans l’Histoire en ce 09 septembre 1965 et c’est justice car sa beauté est somptueuse !
Ce serait un comble pour une fleur qui exprime le souvenir d’ignorer son histoire et sa place importante dans l’Histoire !
En conclusion, savourons ce délicieux haiku de la poétesse japonaise Hisajo SUGITA (1890-1946).
Les pétales de chrysanthème Se cambrent dans leur blancheur Au-dessous de la lune
Se cambrent dans leur blancheur
B.Thumerelle
Sources : Sites internet et France Inter (Alain Baraton, jardinier de Versailles)
Elle a été, durant de très longues années, un pilier essentiel de notre association. Adhérente dès les années 1970, présidente de l’ADS ( qui devient ADSB en 2001) de 1988 à 1997, membre du CA jusqu’à l’année dernière, elle n’a cessé de mettre ses compétences, ses talents, sa gentillesse au service de l’association.
C’est elle qui a créé les cours de langue: d’anglais dès 1994, puis, plus tard, d’espagnol et d’italien. Elle a donné un élan particulier aux sorties culturelles (musée, théâtre, opéra..) , aux fêtes de toutes sortes…
Connaissant parfaitement le quartier, le domaine de la Salle, elle s’est faite le porte- voix des habitants lorsque c’était nécessaire; son énergie, sa fermeté était légendaire au sein du CA.