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Quelle signature ! Quelle ruche !

Source : AD49 ; Les Ponts-de-Cé, Paroisse St Aubin, Baptêmes, Sépultures (1560-1622) Communale – Juin 1596, page 296/496

Vous voulez en savoir plus ? Alors venez nous voir du 9 au 11 mai, de 10h à 18h, Bastide de la Salle, à BBA… pour notre 11e exposition de généalogie ! Vernissage, vendredi 9 mai à 18h30

Vous découvrirez :

* 35 panneaux retraçant nos histoires «  Insolites, bizarres, drôles  » reconstituées à partir de documents d’archives.

* des reconstitutions de livrets de famille à travers les siècles (17e au 20e siècles) !

* un quiz

* la présentation de nos trois dictionnaires en perpétuelle évolution (Nos patronymes… nos racines ; Dictionnaire des métiers et charges de nos ancêtres ; Prénoms insolites de nos ancêtres …)

* de vieux documents authentiques…

Adresse de l’évènement

Bastide de La Salle

858 Rue Honoré Daumier

13320 Bouc-Bel-Air

Entrée gratuite

Contact : adsbgene@gmail.com

Le saviez-vous ?

1er mai : « journée internationale des travailleurs »

improprement appelée « fête du travail »

Tout commence aux EU en 1884.

Au IVe congrès de l’American Federation of Labor (AFL), les principaux syndicats ouvriers s’étaient donnés deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d’entreprises américaines entamaient ce jour-là leur année comptable.

         Le 1er mai 1886. Un grand nombre de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction. Mais d’autres, moins chanceux (environ 340 000), se mettent en grève pour forcer leur employeur à céder.

         Le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain. Dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police. Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 (ils seront réhabilités plusieurs années après).

         1889 : Trois ans après le drame de Chicago, la IIe Internationale socialiste réunit à Paris son deuxième congrès. Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé), sachant que jusque-là, il était habituel de travailler dix ou douze heures par jour.

         Le 20 juin 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu’il sera  » organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail… » La date du 1er mai est choisie.

         1er mai 1891, à Fourmies, petite ville du nord de la France, (15 000 habitants et 37 filatures de laine et de coton. On y travaille 12h par jour) la manifestation tourne au drame. La troupe, équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot, tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont huit de moins de 21 ans. L’une des victimes, l’ouvrière Marie Blondeau, qui défilait habillée de blanc et les bras couverts de fleurs d’aubépine, devient le symbole de cette journée.

         En 1907, à Paris, le brin de muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace l’aubépine et est porté à la boutonnière. Depuis les années 1930, l’administration autorise les particuliers et les organisations de travailleurs à vendre le 1er mai les brins de muguet sans formalités ni taxes.

Actuellement, le 1er mai est célébré dans plus de 160 pays mais … pas aux EU !

Source: Tragédies et joies du 1er mai par André LARANÉ. Herodote.net, mai 2022; wikipedia

Jofroi quand Pagnol rencontre Giono !

La troupe du Théâtre du Sud, vos voisins de Bouc Bel Air, va allègrement sur ses 20 ans avec toujours autant d’enthousiasme !

Comme l’an dernier avec le Misanthrope, elle sillonne la Provence avec plus de 10 représentations prévues pour Jofroi.
Jofroi c’est un retour aux sources, il faut dire que Pagnol est à l’honneur.
Il est partout à Avignon, Paris et dans nos collines pour les merveilleuses randonnées théâtrales. Le public, qui a toujours raison, ne s’y trompe pas et place Pagnol dans la cour des grands. Alors ça raconte quoi
cette pièce ?
Le vieux Jofroi a cédé son verger mais « à mandonné » il réalise que le nouveau propriétaire va arracher ses arbres ! La guerre est déclarée dans le petit monde de Pagnol. Le curé, l’institutrice, et Arsène le pilier
de bar ne seront pas de trop pour ramener tout le monde à la raison.
Rassurez-vous avec Marcel Pagnol les rires ne sont jamais loin … Venez passer un bon moment avec cette comédie familiale et musicale pour les 7 à 97 ans.

ORGON et la Vallée Heureuse

Orgon ,petit village des Bouches-du-rhône ,situé sur les contreforts des Alpilles se caractérise par la présence de roche calcaire très pure.

Nous sommes partis du lac de Lavau de la vallée heureuse, pour poursuivre sur le plateau ,d’où vingt-trois randonneurs ont apprécié la belle vue sur la vallée de la Durance et le Lubéron.

Sur le retour, une visite à l ancienne tour de Chappe et son histoire a complété notre parcours.

Photos : P.Massard

La Forêt de Peyrolles

Située dans le massif du Concors, entre Durance et Sainte Victoire ,la forêt de Peyrolles cache un riche patrimoine naturel et culturel :

Des carrières d’extraction de la pierre utilisée dans toute la région,

Des vestiges d’un aqueduc Romain,

Des voies à ornières, véritables rails creusés dans la roche,

Dix-huit randonneurs ont participé a cette randonnée au cœur d’ une forêt provençale typique.

Naissance de la Franc-Maçonnerie au XVIIIème siècle

Le 29 mars à 15 heures, l’ ADSB organise une conférence ayant pour titre: Naissance de la Franc-Maçonnerie au XVIIIème siècle – Rites, Obédiences et Francs-Maçons célèbres, à la salle Frédéric Mistral, à la Bastide.

C’est à la découverte de cette organisation discrète, mais dont l’influence a joué un rôle certain dans les grands domaines de notre société que vous invite le conférencier Jean Iozia-Marietti, historien et écrivain . ( texte écrit par Éliane Tougeron )

Saint ESTEVE-JANSON

Une belle randonnée à la découverte d’un havre de paix où la nature règne en maître.

Le long de la Durance ,la réserve naturelle de St Estève -Janson offre un véritable sanctuaire pour la biodiversité.

Au cœur de cette réserve ,se dressent les ruines du château de St Estève-Janson.

Vingt-six randonneurs ont participé à cette belle journée.

CARCES et son lac

Le lac Sainte Suzanne aussi appelé lac de Carcès est situé dans le Var. Il est alimenté par la confluence des rivières du Caramy et de l’Issole.

Un barrage a été réalisé dans les années 1930 pour créer ce lac ,afin d’alimenter en eau la ville de Toulon.

Nos onze randonneurs ont pu apprécier depuis le belvédère ,entre le lac et le village de Carcès, une double cascade de sept mètres de haut.

Photos P. Massard

Lettres des Internés du camp des Milles

Le 25 janvier 2025 à 15 heures, 80 personnes se sont pressées à la Bastide de La Salle pour assister à la conférence intitulée : « Lettres des internés du Camp de Milles  » qui nous a été présentée par l’historien, écrivain et passeur de mémoire Guy Marchot.

Ce dernier nous a fait découvrir l’histoire du Camp des Milles ouvert en 1939 au sein d’une tuilerie désaffectée, située entre Aix et Marseille et fermée en décembre 1942. En plus de trois ans d’activité, ce camp a vu passer 10 000 internés originaires de 38 pays. De nombreux internés notamment toute l’ intelligentsia allemande qui avait fui le régime d’ Hitler et qui était installée dans le sud de la France.

Des journalistes, des écrivains comme Lion Feuchtwanger, des peintres comme Max Ernst, Hans Bellmer, des sculpteurs comme Peter Lippman-wulf, des musiciens comme Ernst Mosbacher, des scientifiques comme Otto Meyerhof, prix Nobel, des architectes comme Konrad Waschsmann, prix de Rome.

Guy Marchot a abordé dans le détail, documents et photos à l’appui, le fonctionnement du camp. D’abord camp d’internement puis camp de transit pour les étrangers de la zone non occupée, désirant émigrer et enfin pour les juifs victimes de rafles: un camp, antichambre de Drancy puis d’ Auschwitz en vue de leur déportation. IL a expliqué à un auditoire attentif, le contexte historique et politique avec la spécialisation des camps, les formalités en vue de l’ émigration, le fonctionnement de compagnies de travailleurs étrangers, les correspondances issues du Camp des Milles envoyées à Marseille, ainsi que celles à destination de l’ étranger, les lignes aériennes et la censure, le rôle des associations caritatives et religieuses.

Cette reconstitution de la vie, de l’organisation et du fonctionnement de ce camp a été analysée minutieusement grâce à la découverte de plus de 250 illustrations d’ œuvres, de lettres et peintures découvertes et étudiées par l’association philatélique du Pays d’ Aix.

La présentation originale de la vie des internés du camp des Milles s’est terminée par de nombreuses questions et réflexions des participants qui ont montré un très vif intérêt à cette conférence. ( texte écrit par Éliane Tougeron )