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Lettres des Internés du camp des Milles

Le 25 janvier 2025 à 15 heures, 80 personnes se sont pressées à la Bastide de La Salle pour assister à la conférence intitulée : « Lettres des internés du Camp de Milles  » qui nous a été présentée par l’historien, écrivain et passeur de mémoire Guy Marchot.

Ce dernier nous a fait découvrir l’histoire du Camp des Milles ouvert en 1939 au sein d’une tuilerie désaffectée, située entre Aix et Marseille et fermée en décembre 1942. En plus de trois ans d’activité, ce camp a vu passer 10 000 internés originaires de 38 pays. De nombreux internés notamment toute l’ intelligentsia allemande qui avait fui le régime d’ Hitler et qui était installée dans le sud de la France.

Des journalistes, des écrivains comme Lion Feuchtwanger, des peintres comme Max Ernst, Hans Bellmer, des sculpteurs comme Peter Lippman-wulf, des musiciens comme Ernst Mosbacher, des scientifiques comme Otto Meyerhof, prix Nobel, des architectes comme Konrad Waschsmann, prix de Rome.

Guy Marchot a abordé dans le détail, documents et photos à l’appui, le fonctionnement du camp. D’abord camp d’internement puis camp de transit pour les étrangers de la zone non occupée, désirant émigrer et enfin pour les juifs victimes de rafles: un camp, antichambre de Drancy puis d’ Auschwitz en vue de leur déportation. IL a expliqué à un auditoire attentif, le contexte historique et politique avec la spécialisation des camps, les formalités en vue de l’ émigration, le fonctionnement de compagnies de travailleurs étrangers, les correspondances issues du Camp des Milles envoyées à Marseille, ainsi que celles à destination de l’ étranger, les lignes aériennes et la censure, le rôle des associations caritatives et religieuses.

Cette reconstitution de la vie, de l’organisation et du fonctionnement de ce camp a été analysée minutieusement grâce à la découverte de plus de 250 illustrations d’ œuvres, de lettres et peintures découvertes et étudiées par l’association philatélique du Pays d’ Aix.

La présentation originale de la vie des internés du camp des Milles s’est terminée par de nombreuses questions et réflexions des participants qui ont montré un très vif intérêt à cette conférence. ( texte écrit par Éliane Tougeron )

LE PUITS D’AUZON , LA PALLIERE

Un beau circuit de randonnée situé sur le versant nord est de la montagne Sainte Victoire. Cette randonnée entre Bouches-du-rhône et Var comporte un point stratégique puisqu’à un moment, nous nous situons à l’intersection de trois communes : Rians, Puyloubier, et Vauvenargues .

Tradition oblige ,une dégustation de crêpes a régalé les vingt-cinq marcheurs de ce jour !

Photos : P. Massard

LA GRANDE ETOILE

Le massif de l’Etoile surplombant Marseille culmine à 779 mètres au Grand Puech.

Selon Frédéric Mistral le nom « la montagne de l’étoile » proviendrait de l’orientation de ce massif par rapport à Marseille ,au nord géographiquement de la cité Phocéenne ,et donc en direction de l’Etoile Polaire.

La Grande Etoile ou encore appelée Antenne du Pic de l’Etoile est un émetteur de télévision de FM et pour la défense. La hauteur de la tour hertzienne est de 148 mètres

L’arrivée à l’émetteur offre un beau panorama sur Marseille et sa baie que vingt-huit randonneurs ont pu apprécier.

Photos : J-A Rathelot

LETTRES DES INTERNES DU CAMP DES MILLES

Le 25 janvier 2025 à 15 heures, l’ ADSB organise une conférence à la Bastide de La Salle, salle Frédéric Mistral à Bouc Bel Air. Cette conférence intitulée « LETTRES DES INTERNÉS DU CAMP DES MILLES », sera animée par l’historien, écrivain et passeur de mémoire Guy Marchot et Yves Roméro, président de l’association philatélique du Pays d’Aix. Ils nous feront découvrir l’histoire du Camp des Milles qui a reçu de septembre 1939 à décembre 1942, de nombreux internés notamment toute l’ intelligentsia allemande qui a fui le régime d’ Hitler, des journalistes, des écrivains, des peintres, des sculpteurs, des musiciens et des scientifiques. Cette reconstitution de la vie, de l’ organisation et du fonctionnement de ce camp a été étudiée minutieusement grâce à la découverte de plus de 250 illustrations d’œuvres, de lettres et peintures découvertes et étudiées par l’association philatélique du Pays d’ Aix.

Texte écrit par Éliane Tougeron

BANDITISME D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Le samedi 23 novembre 2024 à 15 heures, salle de la Bastide ,plus de 75 personnes avaient rendez-vous avec Jean-Louis Piétri, conférencier, écrivain, à l’élégance des amoureux du verbe et possédant la mémoire intarissable des vieux flics, commandant de police honoraire, auteur de « la malfamée, Marseille année 1930 » et de « Marseille Opus Mafia » qui tout d’abord dépeint une fresque savamment distillée du banditisme marseillais de 1909 à 1987. Tout d’abord, en décembre 1907, Georges Clémenceau, ministre de l’intérieur qui est à l’origine de la création des 12 premières brigades régionales de police mobile, baptisées les Brigades du tigre, dont la neuvième était celle de Marseille ( qui deviendront quarante ans plus tard les SRPJ ), nouvelles méthodes pour faire face à une nouvelle criminalité. Avec le temps, la population criminelle évolue. Les enjeux sécuritaires restent les mêmes mais la Police judiciaire ne traque plus seulement la haute pègre autochtone. Le grand banditisme a changé. Apparaissent des réseaux mafieux débarqués des quatre coins du monde que l’on suit aux traces sanglantes qu’ils laissent sur les chemins des trafics de drogue, d’armes, d’êtres humains. La situation de la France des années 1900 transposée à l’heure de la mondialisation. Notre conférencier a évoqué la naissance des premières filières françaises, les liens avec la mafia sicilio-américaine. Histoires des faux monnayeurs marseillais, des trafiquants et des figures de la pègre tels que Carbone et Spirito.

Les caïds d’hier étaient- ils vraiment si différents? code d’honneur ou pas?

C’est à cette question que notre second conférencier, Denis Trossero, qui pour Franz Olivier Giesbert, qui a écrit la préface de son livre  » était le seul à pouvoir parler si bien, sans clichés ni stéréotypes de la face sombre de cette ville » a tenté de répondre.

Ce journaliste, auteur de « règlements de comptes à Marseille »,journaliste Police-Justice, qui pendant plus de 36 ans a couvert l’actualité policière et judiciaire à Marseille. Il a arpenté jour et nuit les couloirs de l’Evéché et la salle des pas perdus du Palais de Justice, à la rencontre des magistrats , des policiers, des voyous et a connu certaines des plus grandes affaires de la cité phocéenne : des trafics des cités, véritables entreprises qui ne connaissent pas la crise et comment la Police Marseillaise a démantelé deux bandes rivales, les Yodas et les DZ Mafia, qui s’affrontaient jusqu’à la mort ( 49 morts en 2023, 15 à ce jour en 2024). Marseille , ville de toutes les sueurs froides. Aujourd’hui, des mineurs de plus en plus impliqués dans les assassinats (62 % des tueurs ont moins de 21 ans). Il a évoqué les tristes nouveautés : tortures dans les caves, nouvelle race de criminel « les jobeurs » venus d’ailleurs qui croient trouver à Marseille un impossible El Dorado, les jeunes filles prostituées dans les réseaux, la puissance des trafiquants qui commandent les exécutions depuis la prison. Il a évoqué également le courage des magistrats et des policiers ( commission sénatoriale d’enquête sur les Narco-trafics) qui ont su dénoncer tout cela.

L’auditoire ravi de cette rencontre exceptionnelle a continué à s’entretenir avec nos deux conférenciers autour du verre de l’amitié.

( texte écrit par Éliane Tougeron)

FORÊT de CÈDRES

Une randonnée dans les vallons du sud Lubéron, jusqu’à cette belle et majestueuse forêt de Cèdres . Une forêt qui a été semée à partir de graines ramenées du moyen-Atlas Algérien ,à partir de 1861, par des forestiers passionnés.

Le Portalas nous a offert une vue somptueuse lors de notre pique-nique.

Vingt-sept randonneurs ont apprécié cette belle journée.